RÉPRESSION ANTI-SYNDICALE A FRANCE TELECOM ! RÉGISSONS !

mercredi 12 mars 2008
par  Sud éducation 66

Quatre Délégué-es Syndicaux de SUD PTT (Virginie de Perpignan, Jeannine d’Albi, Jean-Claude d’Angoulême et Benoit de Poitiers) sont traîné-es en conseil de discipline pour une action de solidarité, dans le cadre de leur mandat, avec les agents du site d’Alès supprimé.

Pour les soutenir nous vous appelons à un rassemblement de soutien le samedi 5 avril à 14 heures devant les Galeries Lafayette de Perpignan et vous invitons à signer et à faire signer autour de vous la pétition papier contre la répression anti-syndicale à France-Telecom.

France Télécom, en dépit de résultats record, continue encore et toujours sa politique destructrice d’emplois : 22000 emplois supprimés en 2 ans et demi. Elle a décidé de s’attaquer durement aux militant-es qui s’opposent à cette politique.

Alors que depuis plusieurs mois les collègues d’Alès se battaient pour le maintien de leur emploi sur place, un rassemblement pour rendre hommage à leur lutte a été organisé le jour où les collègues devaient prendre leur poste sur Nîmes.

80 personnes de différents sites s’y sont rendues. La direction en a choisi arbitrairement quatre pour régler ses comptes.

Face à la convergence des luttes, France Télécom frappe. Ce n’est pas un hasard. France Télécom n’hésite pas à pratiquer l’entrave à l’exercice du droit syndical envers les militants syndicaux qui organisent et soutiennent la lutte aux côtés des personnels, contre les projets de restructurations, de casse des services, des sites, et des emplois. Il s’agit pour France Télécom de réprimer la moindre contestation ou résistance.

France Télécom les accuse d’avoir occupé une demi-journée l’agence d’Alès, « occupation » par 80 personnes, qui s’est passée sans aucun heurt et sans la moindre dégradation, cela ne restera pas sans réaction.

Mais France Télécom accuse aussi les 3 fonctionnaires « de troubles sur la voie publique ». Qu’une société privée s’arroge des pouvoirs réservés au préfet et se permette de poursuivre pour les juger ces fonctionnaires alors que cela ne peut être que du ressort de la justice nationale est une dérive libérale qu’aucun citoyen ne doit laisser passer sans réagir.

Dans le même temps, sont convoqués16 conseils de discipline pour des militant-es corses du STC et de la CGC, mis en cause pour des actions lors du conflit de l’été dernier, conflit qui, lui, a permis de maintenir des emplois que la direction voulait supprimer.

Ces faits sont graves, ils s’ajoutent à une multiplicité d’agressions qui font système : tout cela doit cesser ! Il faut une réaction unitaire contre la répression anti-syndicale.

Solidaires 66